"cailloux dans le ciel" d'Asimov

C'est par ce livre que je viens de découvrir le célèbre auteur de Fondation...
Et je suis perplexe. C'est bien mais... pas au point.

L'histoire :

Un pti vieux de Chicago se retrouve soudain à faire un bond dans le temps de plusieurs millénaires...

Une époque où la Terre n'est qu'un "caillou dans le ciel", une planète radioactive détestée par toute la galaxie...
Comment l'intégrer dans l'empire galactique alors que les terriens ne sont que des ramassis de paysans hargneux qui passent leur temps à se révolter ?

Un archéologue se rend sur place où, tentant avec difficulté de passer outre ses préjugés, il va finir par découvrir qu'un complot se trame pour rendre à la Terre ce qu'elle a toujours voulu être, le centre de la galaxie...

Mon avis...

Je trouve que, surtout sur la première moitié du livre, Asimov perd le lecteur en racontant des détails qui n'auront aucune influence sur l'intrigue.
Son écriture est parfois maladroite, et son approche laisse perplexe. On s'attend à avoir une histoire focalisé sur le ptit vieux du passé, mais voilà qu'il est vite relégué au second plan...

Asimov tatone, ébauche petit à petit le contexte, et ce n'est qu'à partir de la moitié du livre que le récit prend un second souffle, devenant structuré et terriblement passionnant.
On a du mal à s'attacher aux personnages, mais à partir de ce deuxième souffle tout parait plus clair, et le pti vieux du passé mélé à l'intrigue malgrès lui à enfin sa place.

Côté originalité certes c'est po mal, y'a de l'idée, mais l'approche de la rencontre des cultures et de la place de la terre dans la galaxie reste de surface, manque d'approfondissement, et on est loin des délires de K Dick ou F Brown.

Bref au final c'est un bon pti livre qu'on a du mal à lâcher à partir de la moitié, mais la première partie est décourageante et dans l'ensemble rien d'extraordinaire. Dommage.

normal c'est Asimov.
croisement de Balzac pour les description, Stefan Wul pour le succès et le manque de temps et bah... Asimov pour l'originalité
c'est un peu comme Tolkien il est tellement dedans que par moments il nous perd