Le titre original du film, c'est "
Bicentennial Man"... Of course... Soit "
l'homme bicentenaire" en français... Il s'agit de l'adaptation (avec quelques libertés, mais pas trop) du roman du célèbre et révéré hauteur de science fiction Isaac Asimov
(le jour où j'ouvrirai une église dédiée aux auteurs de science fiction, y'aura deux saints principaux : AMC et IA...) "
Tout sauf un Homme"...
Alors... autant ne pas y aller pas 4 chemins... Il y a très peu de films capables de me faire verser ma 'tite larme... J'ai quand même réussit devant Matrix et dans l'épisode de stargate SG1 où meurt Janet Frasier, et aussi devant le dernier samourai...
L'homme bicentenaire n'est pas un de ces films...
Devant ce film...
J'ai chialé comme une madeleine pendant presque deux heures... en alternance avec des phases de rire et de réflexion
(comme devant le livre, sauf que le bouquin, il m'a fallut plus de deux heures pour le lire... Quand on chiale, on lit moins bien... forcément... CQFD)... En fait, ya que deux films au monde capables de me faire chialer comme ça :
Croc Blanc et
L'homme bicentenaire... C'est dire...
Si il y a une seule chose au monde qui pourrait vaguement me faire sentir fier d'être humain, c'est le discours du robot qui, tout au long du film, apprend l'humanité par son regard un peu candide, et essaye de devenir humain... Ouais, parce que pour tous ceux qui ne le sauraient pas encore, en règle générale, je n'éprouve que dédain pour le règne humain, le cancer de cette planète... Mais revenons à cette merveilleuse oeuvre...
Le film est sorti le 15 mars 2000 et il a été réalisé par Chris COLOMBUS. L'histoire se déroule sur plusieurs décennies, elle met en scène un robot de série NDR-114, acheté par la famille MARTIN. Il lui est donné le nom d'Andrew Après que la plus vieille fille, Grace (interprétée par Lindze Letherman), 9 ans, ait déclarée que "les androïdes sont tous idiots", et que la plus jeune : Amanda (interprétée par Hallie Kate Eisenberg), 7 ans ait demandé "c'est quoi un Andrew ?"... Le robot, obéissant aux trois lois de la robotiques que tout le monde connait, bien entendu ^^, est censé être le majordome et aide de ménage parfait... Mais Andrew se trouve vite d'étranges talents, tels que la capacité d'éprouver des sentiments comme la peur, la compassion, la surprise, ainsi que de créer... Le père de famille, Richard (interprété par Sam Neill, rappelez vous du professeur Grant dans Jurassic Park...), décide alors d'aider son robot à mieux appréhender ses "particularités"...
Et c'est ainsi qu'Andrew entame le chemin censé le mener vers l'humanité...
Plus loin dans le film, Andrew souhaitera ressembler de plus en plus à un réel humain et se dotera d'un corps, son rôle sera dés lors interprété par Robin Williams (un de mes acteurs préféré, pourtant, généralement, je ne juge pas un film aux acteurs qui y jouent... Mais celui-là, quand je le vois, je m'arrête tout de suite de zapper... et je suis rarement déçu...)...
Voilà pour le rapide synopsis...
Si dessus, Andrew avec Amanda MARTIN qu'il appelle "petite fille" ou "petite demoiselle" dans le bouquin.
Les effets spéciaux, sans êtres exceptionnels sont réalisés avec soins : ils n'ont pas cherché à faire dans le grandiose qui en met plein aux yeux, c'est juste qu'on est dans le futur, alors ya des trucs du futur, point... Un peu comme dans "Bienvenue à Gattaca"... C'est propre et agréable à regarder dans l'ensemble.
La bande son se veux discrète, rien de bien exceptionnel, pourtant, chaque sentiment, chaque scène est marqué d'une mélodie agréable.
Le jeu des acteurs est tout à fait agréable, dans l'ensemble, mais pas toujours très intéressant... Seuls Andrew et Richard ressortent vraiment comme des personnages très forts, bien que Ruppert Burns (un scientifique déchu interprété par Oliver Platt) arrive à prendre un peu d'importance aussi...
Quant à l'histoire... On pourrait passer des heures à parler du concept de golems et des androïdes... De l'univers d'Asimov... De la beauté du livre, qui est vraiment incontournable... L'histoire du film, je l'ai dit, se permet quelques libertés par rapport au livre, mais c'est pour un mieux... Cela permet d'éviter quelques embuches du bouquin et d'appuyer plus "visuellement" sur certains points, car après tout, on n'écrit pas un livre comme un scénario, et je ne pense pas qu'Asimov avait prévu que son bouquin serait un jour adapté au cinéma...
Bref, si vous l'avez vu, pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt, histoire que ceux qui ne l'ont pas vu se dépêchent de courir le voir ? Et si vous ne l'avez pas vu... Et bien ma foi... Courrez le voir !