Prise et prose

bon bah je vous met un ti texte en prose, si vous voulez en mettre d'autres....

Citation :

Dans ce monde… Ce monde, oui, cette époque, ces mœurs, ce lieu, ce monde, notre monde. Un monde qui n’est plus celui de nos ancêtres et ne sera pas celui de notre engeance.
Dans ce monde… Avançons.
Posant chacun de nos pas sur le mauvais goudron rougeâtre des trottoirs trop hauts, brisés de mille lignes et mille crevasses, posons nos semelles qui viennent de l’autre bout du monde sur le sol d’ici, ce sol fatigué qui courbe l’échine sous nos claquements de talon conquérants.
Marchons sans faire attention à l’artificiel, les feuilles tombées d’un arbre quelques mètres plus loin, poussées par le vent imaginaire d’une machine au long tuyau chaud qui éloigne de leur père au pied de béton, les enfants usées par l’automne, rougissant de la honte de se trouver en ces lieux, écrasées, mêlées à la boue de poussière qui couvre la chaussée, si seules sous les pas des hommes, si seules alors que leurs sœurs sont liées en un tapis coloré au creux des rares forêts.
Marchons, sous le regard complice du néon qui clignote à nous en faire péter la rétine, ce néon et ses couleurs irisées, fluorescentes, aveuglantes.
Marchons et regardons notre ombre impersonnelle se dessiner sur le mur peint à la craie blanche, ombre multiple, multiples sources de lumière, un lampadaire à chaque pas et la lune disparaît derrière la brume carbonique et les néons deviennent édulcorés.
Marchons sans lever la tête pour rencontrer des étoiles trop bien cachées derrière les cimes aiguës des immeubles, mais aux fenêtres, peut-être verrons-nous derrière les inutiles voilages translucides les scènes d’une vie tout aussi inutile que les voilages, mais plus opaques.
A l’arrivée, quelle arrivée, où nous rendons-nous ?
A l’arrivée, nous sommes seuls mais entourés, nous parlons mais nous nous écoutons parler, nous jetons de cette fenêtre aux rideaux moirés un regard distrait et hautain sur nos semblables, au lieu de nous fondre en eux, de nous rassembler pour affronter l’hiver qui vient.
Avançons avec dédain jusqu’à l’arrivée, et arrivés là, après ce parcours du monde…
Jetons-nous du bord du monde vers le précipice de l’espace et du néant.

allez critiquez...

Pas mal mais je préfère tes RP
Là c'est... comme dirait Arthur dans Kamelott c'est de la "licence poétique"...
Et j'ai bugé dès la deuxième ligne à

Citation :

Un monde qui n’est plus celui de nos ancêtres et ne sera pas celui de notre engeance.

ça veut dire quoi ???

C'est comme ma mère, j'lui ai fait lire mon dernier rp, celui du concours de la plume d'or, et elle a bugé à

Citation :

les lucioles font ripailles

mdr
Mais là ça se comprend encore

l'engeance c'est un terme péjoratif pour progéniture...
^^
rapport à une discussion que seul Phoenix pourrait comprendre (stu passes par là toi qui veux pas te connecter... lol)

Citation :

Là c'est... comme dirait Arthur dans Kamelott c'est de la "licence poétique"...

oui là prose c'est uniquement un exercice de style... lol d'ailleurs je vous conseille le Spleen de paris ou petits poèmes en prose de Baudelaire c'est sublime dans le genre licence poétique
[/i]

Baudelaire c'est pas ma tasse de thé... Etudié en 1ère comment dire je... je déteste

AAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGG

comment peut on detester Baudelaire???????????

Tu veux que je te donne une corde ? "cour petit, courrrrrr"