je viens de finir
"le meilleur des mondes"... interessant mais très étrange en vérité...
le début est superbe, ahurissant, saisissant
(mes lèvres resteront close, le mieux reste de le découvrir soit même
)
Puis naît le sentiment perfide que ce monde parfait, ou plutot cette dictature parfaite, est
vraiment parfait... que c'est non seulement réalisable mais possiblement
réellement bénéfique
Vivre dans cette sorte de 'neutralité', c'est certes renoncer aux passions, aux envolés de bonheurs, mais c'est se défaire à jamais de la douleur. On ne manque pas de ce qu'on ne connait pas, alors je croit que oui ils sont vraiment heureux, ils sont dans cette béattitude enfantine, cette neutralité qu'on nomme innocence...
C'est ça le plus pervers de cette oeuvre : c'est odieux mais attirant ! En tout cas franchement marquant
Bon ensuite ça s'enlise, les persos débattent à l'infini sur cette société mais en somme le principal est dit dès le début, et notre reflexion se fait toute seule. Donc perso je me suis ennuyée
Surtout que la présence du Sauvage, oh quelle originalité hem... On se croirait chez Diderot...
Mais ce concept, mazet c'est grandiose !
A connaitre d'urgence !
Peut être finalement ce livre permet de relativiser notre monde "pourris" ?! Un monde où l'on a accès à ces envolés de lyrismes, à ces bonheurs issus de la souffrances... A méditer !
Eith j'aimerais bien ton avis là dessus, puisque tu m'as dit que c'est ton livre de chevet.
Qu'est ce que toi tu en tires ?
ps : pour la fin (attention big spoiler ! réservé à ceux qui l'ont déjà lu !)
si j'ai bien capté le Sauvage s'est pendu à l'horloge ?!