Alors, ce n'est pas vraiment une chanson, mais ce texte fait partie intégrante de l'album Relayer de Yes, sorti en 1974, dans un pur élan de rock progressif (jetez donc une oreille à Gates of Delirium sur le même album, ça n'a pas pris une ride ; Yes, c'est bon, écoutez-en).
C'est un poème d'une vision futuriste plutôt post-apocalyptique, avec un mini plus d'extra-terrisation. Donc dans l'esprit des oeuvres de plusieurs auteurs de science-fiction : régression technologique, l'Homme qui est un loup pour lui-même, regret du passé, etc.
Voici le texte, accompagné de sa camembérisation en italique :
Snakes are coiled upon the granite
Les serpents sont enroulés au-dessus du granitHorsemen ride into the west
Les cavaliers chevauchent vers l'ouestMoons are rising on the planet
Les lunes se lèvent sur la planètewhere the worst must suffer like the rest.
où le pire doit souffrir comme le reste.Pears are ripe and peaches falling.
Les poires sont mûres et les pêches tombent.Suns are setting in the east.
Les soleils se couchent à l'est.Women wail, and men are calling
Les femmes gémissent, et les hommes en appellentto the god that's in them, and to the beast.
au dieu qui est en eux, et à la bête.Love is waiting for a lover.
L'amour attend un amoureux.Generations kneel for peace.
Des générations s'agenouillent pour la paix.What men lose, Man will recover
Ce que les hommes perdent, l'Homme le récupèrerapolishing the brains his bones release.
en polissant les cervelles que ses os libèrent.
Truth conceals itself in error.
La vérité se dissimule dans l'erreur.History reveals its face:
L'histoire révèle son visage:days of ecstasy and terror
les jours d'extase et de terreurinvent the future that invents the race.
inventent le futur qui invente la race.On sent l'envie de faire peur, la fin d'une civilisation... ou tout simplement un délire de plume après une soirée bien arrosée chez des pseudo-philosophes mondains libéraux et fumeurs de cigares. Au choix de chacun !
À vous les studios !