Au coin de l'âtre
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 Le cycle Arthurien

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sardhack
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sardhack


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Le cycle Arthurien Empty
MessageSujet: Le cycle Arthurien   Le cycle Arthurien EmptyMar 28 Fév - 2:44

Hop hop hop... La suite ici de notre conversation au coin du feu... Je commence avec joie, à l'enfance de Morgane, avant la naissance d'Arthur, son demi-frère... Mon genre est pitet un peu lourd, mais essayez de passer outre... et imaginez vous dans un autre monde...


Le cycle Arthurien (version XXIème siècle...) :



La pluie tombait drue, couvrant le monde entier, à perte de vue, d’un rideau grisâtre. Une brume légère s’élevait du sol, auréolant chaque objet, chaque être, d’une aura mystérieuse, quelque peu terrifiante… Seule, au sommet d’une falaise, Ygerne contemplait la mer qui s’étendait à ses pieds, la houle marine poussant les vagues à se briser violemment contre le rivage de ce bras de mer, comme si elle voulait effacer, éroder les dernières preuves qu’un jour cet endroit ne lui avait pas encore appartenu, et que tout alentour n’avait été que plaines verdoyantes.

Qu’est-il advenu de Gorlois, son époux ? Il était encore partit à guerroyer, la laissant seule avec ses deux filles, Morgause, l’aînée, qui venait de fêter sa treizième année et semblait chaque jour inventer de nouveaux soucis pour sa mère… Morgane, la cadette, qui fêterai ses six ans d’ici quelques mois… Enfant timide et charmante, elle ne grandirai sûrement jamais beaucoup, elle ressemblait trop à sa mère. Un jour, la mère d’Ygerne lui avait dit qu’ils avaient du sang de Fée dans les veines, qu’un membre du petit peuple s’était épris d’une de leurs aïeules, qu’elles étaient le fruit de cet amour, c’est pour cela qu’Ygerne était si différente du commun des mortels, c’est pour cela qu’elle avait reçu l’apprentissage que l’on donne aux jeunes prêtres, sur les terres d’Avalon… C’est aussi pour cela qu’elle devait un jour donné vie à une enfant qui lui ressemblerait presque trait pour trait.

Elle se retourna vers le château, mue par un quelconque pressentiment… Morgane était là, derrière elle, à quelques pas, elle la fixait.


Ygerne : Morgane ? Que faites vous ici ? Il n’est pas prudent de s’aventurer hors du château… Pendragon pourrait vous faire enlever pour forcer votre père à abandonner la guerre.

C'était un mensonge, Pendragon n'était pas de ceux-là, mais Gorlois semblait le croire...

Morgane la fixa un instant de ses yeux noirs :

Morgane : Mère, Uther finira par venir ici, mais vous l’accueillerez, heureuse, pourquoi ?

Cette enfant devait décidément avoir du sang de Fée, si elle était capable de pressentir ce genre de chose… Personne ne savait à quel point le mariage arrangé qui l’avait unie à Gorlois, ce romain christianisé, l’avait fait souffrir. Nul ne savait que quelques mois auparavant, quand Gorlois s’en était allé refuser officiellement la suzeraineté de Pendragon avec quelques autres seigneurs de guerres et leurs conseillers, alors qu’elle avait accompagné son mari en tant que conseillère, elle avait rencontré Uther. Cette rencontre avait tout changé… Elle l’aimait, et elle savait qu’il l’aimait.

Quelle situation insupportable… Être l’épouse de l’ennemi mortel de l’homme qu’elle aime...


Ygerne : Vous semblez savoir beaucoup de chose, ma fille… Mais vous n’en comprenez pas tous les tenants et les aboutissants pour autant… Cela peut-être perturbant… Concentrez-vous sur moi… Que savez vous ?

Morgane plissa les yeux, donnant à son petit visage étroit encadré de nattes noires un air mutin, puis elle sourit au bout d’un moment :

Morgane : Vous m’aimez ! Je vous aime aussi, mère…

Ygerne franchit les quelques pas qui les séparaient et pris sa fille dans ses bras… Elle n’avait aucune amie ici, personne à qui se confier… Que n’eut-elle donné pour que Morgane fût assez mature pour qu’elle puisse le faire...

Ygerne enveloppa Morgane de son manteau pour la protéger de la pluie, puis elles rentrèrent ensemble au château. Il y avait du travail, beaucoup de travail…



*******


Le temps passa, et la nuit tomba, Ygerne rejoignit sa chambre, elle s’installa près de l’âtre, un livre à la main. Plusieurs heures passèrent ainsi, Ygerne tournait les pages, mais ne lisait pas réellement, deux femmes s’affrontaient en elle, l’une, la femme de devoir, se souciait de son mari, l’autre, la femme de cœur se souciait de celui qu’elle aimait. Vers minuit, n’y tenant plus, elle jeta le livre loin d’elle et s’agenouilla devant les flammes.

Ygerne, à elle-même : Minuit est la meilleure heure pour faire appel aux pouvoirs des fées, les fées vivent au-delà, minuit est un grand au-delà qui s’étend sur le monde… Que disait-on déjà sur l’île d’Avalon ? Ah oui, le sang ! Les pouvoirs des fées sont toujours partout, ils nous entourent et nous pénètrent, chacun peut y faire appel, mais ceux qui ont la chance d’avoir une fée dans leur famille peuvent se servir de leur sang pour accroître l’efficacité d’un charme.

Ygerne se retourna et alla prendre le petit poignard qu’elle cachait sous son oreiller, elle s’entailla la main, et déversa de son sang devant l’âtre.

Ygerne, à elle-même : Le feu, le feu est la lumière, la chaleur, le foyer, qui guide l’esprit le plus égaré vers son but.

Elle fixa la flamme et se concentra, comme elle avait appris à le faire il y avait longtemps, et son esprit se libéra des chaînes de son corps, partant à la recherche de ceux dont elle s’inquiétait. Elle avait l’impression d’être un fantôme, qui sortit du château, et se mit à survoler les terres, lacs et rivières à une vitesse folle, finissant par arriver près d’un campement. Plusieurs flashes indistincts s’imposèrent à elle, puis elle vit Gorlois, entouré de ses chefs de guerre :

Gorlois : Ces idiots sont de bien piètres guerriers… Ils n’ont même pas repéré notre campement… Ce soir, avec la brume qui se lève, nous allons pouvoir les attaquer par surprise. Nous allons nous débarrasser de cet Uther Pendragon et de tous ceux qui le suivent en une nuit…

Chef de guerre : Nous allons disposer nos unités selon le schéma suivant (il désigna plusieurs points sur une carte, tout en égrainant une suite de noms qu’Ygerne ne reconnut pas)… Leur campement est bien protégé, mais les contraintes du terrain nous donnent l’avantage… La rencontre sera brève et sanglante…

Gorlois : C’est ce Pendragon dont il me faut la tête… Quelle prétention que d’avoir voulu recréer l’ancien royaume… Ce royaume est mort avec son dernier roi, et Pendragon en est le dernier descendant et héritier… A sa mort, le reste de leur mouvement périra aussi… Quand nous brandirons la tête de Pendragon, ses soldats jetteront leurs armes à nos pieds…

Horrifiée, Ygerne projeta son esprit vers Uther, son bien aimé, priant de toutes ses forces « Uther, si notre amour est véritable, entend moi, Uther, si notre amour est véritable, entend moi ! »
Un homme se leva en sursaut de son lit de camps.
« Il est véritable. »
Pendragon ne savait pas d’où venait la voix, mais il savait que certains prêtres pouvaient se faire entendre ainsi, Merlin le lui avait dit… Et il savait aussi qu’Ygerne avait suivit l’enseignement des prêtres…
Profitant de ce lien ainsi créé, Ygerne présenta le plan de son mari à son amant, puis, conclue en lui envoyant une « caresse » d’adieu par l’intermédiaire de l’esprit…


Domestique : Madame ! Vous êtes blessée !?

Le songe s’en était allé.
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eleade
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MessageSujet: Re: Le cycle Arthurien   Le cycle Arthurien EmptyMer 1 Mar - 4:19

pas mal du tout Very Happy Le cycle Arthurien New_yes
Mais comme je le craignais c'est showtime pour les persos, je t'en suplie fais nous un résumé total de l'histoire pour qu'on puisse écrire aussi ! stp Le cycle Arthurien Icon_mrg
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Eith
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MessageSujet: Re: Le cycle Arthurien   Le cycle Arthurien EmptyJeu 2 Mar - 0:30

(génial. superbe. j'adore. bona lors après c'est quoi déjà?)
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MessageSujet: Re: Le cycle Arthurien   Le cycle Arthurien Empty

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